Échangerais...

Échange #826:

Si le monde est petit...qui sont les grands de ce monde?

(© Texte, photo et délire de L. Lauzon)

Échangerais...

Échange # 819

Un Pot âgé
Ou la retraite aratoire

(En rang d’oignon pour la dernière dose de Vitagra
Avant de se faire couper l’herbe sous le manche.)

Quand même les formes d’une tomate
Ne font pas le petit pois
Pour soulever la grande asperge…
Tu fais patate!

Quand les choux, on te les crie
En te traitant de navet
Parce que t’as pas un radis…
Les carottes sont cuites!

Quand on te fait poireauter
En tôle pour des amandes trop salées
Non payées et que t’as pas d’avocat…
On se raconte pas de salade, c’est la fin des haricots!

La dernière récolte est proche, vaut mieux s’y fer.

(© Texte, photo et délire de L. Lauzon)

Échangerais...

Échange #817: Échangerais une bonne adresse de livres et de vin contre l’adresse des mots.

La semaine dernière, je me suis laissée inviter sous le chaud soleil (oui oui j’ai écrit soleil) de la rue des Forges à Trois-Rivières au bar à vin – librairie De la coupe au livre. Purs plaisirs! J’en suis encore ivre …de sens. Là, réunis dans un même endroit, mes péchés les plus avouables!

Mon père je m’accuse…d’avoir commis pas moins de 7 péchés capiteux en ce seul endroit.

Le péché de la gourmandise : plateaux de fromages du terroir, des chocolats trop fins à mon égard.

Le péché de la luxuriante : plus de 200 vins, qui ne m’ont pas laissée de glace, et portos. J’ai même péché par les bulles!

Le péché de confortdise : l’élégance de l’endroit, le confort du motblier, tout incite à passer de longues heures dans l’enfer du paradis.

Le péché de la qu’on voit tise : personnel masculin des plus délectable en paroles en actions et en Oh! Mission..accomplie.

Le péché de l’avarice : lire, sans payer, le Paris-Match.

Le péché de chambre : ambiance feutrée servi sur un lit de musique fraîche.

Et le dernier mais non moins plus damnant …le péché d’avoir la ferme intention d’y succomber le plus souvent possible!

p.s. Dans le péché de la qu’on voit tise, je parle du personnel masculin parce que mes allégeances peaulitiques vont vers cette gente mais le corps femmerale n’est certainement pas mâle non plus.

De la coupe au livre
125, rue des Forges, Trois-Rivières
(819) 379-6556

(© Texte et délire de L. Lauzon)

Échangerais...

Terrain vague...

Échange #803

Échangerais quelques mots:

J’ai le cœur au bout d’une laisse
Faite en chaîne de vagues.
Quand je lui manque,
Je lui pleurs la vie
Je lui pleurs la joie…

Je lui invente l’océan plus petit que lui
Lui raconte combien la mer l’envie
Le porte à bout de flots
Jusqu’à bon port…

Parce que je l’aime depuis si tant tellement longtemps,
Depuis bien avant notre première pluie.

(© Texte, photo et délire de L. Lauzon)